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Magritte·Folon est plus qu’une exposition : une rencontre onirique et un dialogue fécond noué entre deux imaginaires particuliers.
En 1954, Jean-Michel Folon a 20 ans. Il découvre le Domaine enchanté, la série de peintures murales que Magritte vient de réaliser pour le casino de Knokke. C’est la révélation : « j’ai pensé : ‘On peut vraiment tout faire en peinture. Même inventer des mystères.’ Voilà ma rencontre avec l’art », écrit-il en 1999.
Bien que les deux artistes ne se soient jamais rencontrés, les connexions sont réelles entre leurs univers. Folon considère le maître du surréalisme belge, de 36 ans son ainé, comme « l’un des pères » de sa génération.
En ouvrant les chemins du mystère en peinture, Magritte porte en germe l’art de Folon, qui n’aura de cesse d’explorer les voies de la poésie. Cette exposition, tenue au sein même du Musée Magritte, met en résonance les œuvres de ces deux artistes belges majeurs, leurs liens et leurs langages. Une exposition du Musée Magritte en partenariat avec la Fondation Folon.
Crédit : Jean-Michel Folon, Le rêve éveillé, (1971) Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles / photo : J. Geleyns - Art Photography