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Réappropriées en tant que marqueur national et culturel après la révolution islamique, les percussions iraniennes ont été élevées au rang d’instruments solistes dès les années 1950 sous l’impulsion du maître Hossein Tehrani. Les deux principales percussions iraniennes sont le tombak et le daf. Le tombak (ou zarb) est un tambour en forme de gobelet, posé sur la cuisse du musicien et joué avec les doigts. Le daf est un tambour présentant une plus grande surface de peau et dont la résonance métallique lui vaut d’être traditionnellement associé aux célébrations et rituels. À l’occasion de ce Concert Croissant, Bozar accueille deux grands noms : Mohammad Reza Mortazavi, qui s’attache à détacher l’instrument de son narratif national-culturel pour tendre vers l’universalité, et Bijan Chemirani, fils de Djamchid Chemirani (élève de Tehrani), qui collabore avec des musiciens tels que Sting, Dariush Talai, Ballaké Sissoko ou encore Jean-Guihen Queyras.