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Conçus pour réconforter son amie Clara Schumann, à l’article de la mort, les Vier ernste Gesänge (1896) de Johannes Brahms puisent dans la Bible et constituent pourtant une ode profane à l’espérance. La célèbre musicienne est aussi la source d’inspiration du Liederkreis, op.24 (1840), dans lesquels celui qui deviendra son époux a mis en musique neuf poèmes de Heinrich Heine.
Grand habitué de notre scène, le baryton Stéphane Degout prêtera sa voix à ces lieder typiques du romantisme allemand lors d’un récital en compagnie du pianiste Alain Planès. En cette année de commémorations de la disparition de Gabriel Fauré, il interprètera également L’Horizon chimérique (1921), le dernier cycle de mélodies du compositeur, écrit sur des poèmes post-romantiques de Jean de La Ville de Mirmont. Enfin, venant faire écho à l’atmosphère grave convoquée par Brahms, des mélodies de Henri Duparc complèteront ce programme aux sonorités aussi solennelles que lumineuses et optimistes.
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